top of page
Rechercher

MIEUX VIVRE L’HYPERSENSIBILITÉ



L’hypersensibilité est une réalité qui semble concerner de plus en plus de personnes.


Au-delà des étiquettes et de ce que l’on pourra en penser, elles nous permettent surtout de mieux comprendre et vivre nos particularités.

Toutes ces manifestations résultent d’une énergie du cœur mal régulée.

A l’instar du mental, on peut être trop dans le cœur. Ce qui ne veut pas dire être trop dans l’amour, ce qui constituerait une ineptie. On n’est jamais trop dans l’amour. Pour mieux comprendre, attardons nous sur les deux hémisphères du cerveau et leurs spécificités.

Le cerveau gauche régit l’intelligence analytique, rationnelle, cartésienne, logique.

Le cerveau droit régit le cœur, les émotions, l’intuition, la créativité, l’imagination.

On pourrait résumer le cerveau gauche à l’énergie du mental et le cerveau droit à celle du cœur. Le premier doute, analyse, juge, repousse, ferme et sépare. Le second aime, synthétise, attire, ouvre et réunit.

Ces deux énergies sont fondamentalement opposées, contradictoires et complémentaires.

Elles sont l’essence du mécanisme d’attraction-répulsion.

L’hypersensibilité sera la conséquence d’une prédominance du cerveau droit, ce qui se traduira par une ouverture excessive aux énergies du monde.

Quand notre nature est plus réceptive que la moyenne, on se retrouve à absorber les émotions environnantes telle une éponge se gorgeant d’eau.

Ce qui a pour conséquence un manque d’imperméabilité de l’aura.


Autant une personne qui est trop mentale ne sera pas assez sensible et reliée à son environnement, autant une personne chez qui le cœur prédomine le sera trop.


Au-delà des particularités liées à l’hypersensibilité, certaines réalités énergétiques concernent tout un chacun. Une émotion difficile se présente la plupart du temps après avoir été amorcée par une pensée. La pensée est électrique, le cœur est magnétique. Ainsi le cœur garde en mémoire une émotion qui s’active stimulée par une pensée résonnant avec elle.

Eckhart Tolle parlait du corps de souffrance. Autrement dit, des blessures émotionnelles qui ne sont pas guéries auront le potentiel de se réactiver à la première occasion.


Pensées arborescentes, besoin d’intensité et d’authenticité dans les relations, besoin de sens, exaltation des émotions et des sentiments, sentiment d’être différent, suractivité mentale, besoin de comprendre, la vie, l’être humain, ses mystères, compréhension des signaux non verbaux, vulnérabilité face aux personnes toxiques, fatigue récurrente, intuition forte, indécisions, procrastination, empathie et émotions débordantes, déficit d’inhibition latente (difficultés du cerveau à prioriser les stimulus), besoin de solitude, montagnes russes émotionnelles, sentiment d’être jugé(e) et incompris(e), sentiment d’injustice, souffrances résultantes d’attachements et de dépendances… la liste est longue.

Ce magma bouillonnant est souvent difficile à vivre tant il est prenant et épuisant.




QUELLES SOLUTIONS ?


Mieux vivre ses émotions


C’est un fait, nous ne savons pas vivre les émotions comme il le faudrait.

Les émotions, alimentées par le mental et l’ego chahutés, n’en finissent alors plus de nous malmener.

On aimerait alors moins ressentir, instaurer plus de paix, trouver le moyen d’échapper à ce surmenage émotionnel et mental…

À force de trop ressentir, l’empathie devient un défaut plutôt qu’une qualité, un fardeau plutôt qu’un cadeau.


L’empathie demande en réalité de se mettre au diapason.

Mieux vivre ses émotions est un apprentissage essentiel pour qui espère introniser plus de paix dans sa vie. Plus encore quand on est hypersensible.

Sortir victorieux d’une épreuve demande des efforts et de l’implication, à l’image d’espérer se forger un corps plus harmonieux à la salle de sports.


Raison pour laquelle je mets toujours un point d’honneur à évoquer durant les consultations chacun de ces aspects fondamentaux à considérer, que ce soit l’empathie et l’hypersensibilité, l’ego et le mental, leurs ruses, ou encore le sens des épreuves rencontrées. Il est ainsi question de libérer énergétiquement l’âme de ses poids, de rendre les émotions moins lourdes et difficiles à vivre, mais aussi de réajuster au mieux les différents égarements que les émotions, le mental et l’ego peuvent engendrer.

La philosophie taoïste enseigne qu’idéalement, une émotion devrait s’accueillir puis repartir comme elle nous est parvenue.

Hélas, dans nos mauvaises habitudes égotiques, nous avons tendance à nous identifier à elles.

Pire encore, en phase d’inconfort, notre mental rajoute son grain de sel pour l’alimenter exagérément dans le temps et dans l’intensité, rajoutant de l’huile sur le feu.

Voilà où le bat blesse. A force de nous associer à elle malgré nous, cette dernière finit par élire domicile en s’installant en nous durablement, au point de détériorer les organes qui lui sont liés.

C’est pourquoi il importe de veiller à ne plus nous identifier à elle, car c’est en désignant la tristesse, la peur, la colère... comme la notre, qu’elle finit par nous posséder de manière plus personnelle et durable.




Mieux maîtriser son mental


Autant le cœur possède des blessures, autant le mental apporte également ses failles.

Comme tout un chacun, et quelles que soient nos différences, il s’avère que nous pensons trop et mal, pour la plupart d’entre nous. Ces commentaires incessants tendent ainsi à devenir préjudiciables, car trop souvent subjectivement critiques et réducteurs, dénigrant régulièrement les sujets qu’ils trouvent, qu’ils concernent autrui ou nous-même.


Veiller à plus de sérénité

Que ce soit pour les émotions ou pour les pensées, il est vital d’instaurer plus de quiétude dans notre être. Sans surprise, la méditation sera une alliée de choix pour y parvenir. Ce qui sera d’autant plus envisageable en intégrant l’importance de bien respirer (voir l’article dédié dans le blog).


S’éloigner de la toxicité pour privilégier des relations authentiques et respectueuses


Les personnes que l’on fréquente nous déterminent, voire nous limitent. Ou nous bonifient et nous élèvent. Ces partenaires de vie doivent donc être savamment choisis. Tout le monde a un jour expérimenté et payé le prix fort pour avoir eu dans son entourage une personne toxique, quand ce n’est pas notre propre dialogue intérieur qui nous coûte.


Apprendre à s’écouter, consacrer du temps pour soi

Cette empathie débordante, le cœur trop ouvert, font que l’on a tendance à s’oublier, à se faire passer après, à se sacrifier. Il importe donc de trouver plus de mesure dans la manière dont nous nous situons par rapport au monde. Ce qui implique également de trouver régulièrement le temps de s’isoler loin des agitations quotidiennes, pour se ressourcer, reprendre pied et restaurer plus d’harmonie dans nos énergies.



Comprendre toutes ces réalités souvent ignorées est essentiel pour mieux vivre le quotidien.


Cette tâche demande du courage et de l’humilité, de la patience et de la persévérance. C’est pour ainsi dire toute une éducation qui est à reprendre, pour conjurer les dérives occidentales de notre manière de vivre.


Et vous ? L’hypersensibilité, cela vous parle ?



Didier


 
 
 

Comentarios


bottom of page